Acacia seyal
Description
L'Acacia seyal ou Vachellia seyal est un arbre épineux typique de la savane africaine que l'on retrouve de manière endémique du Sénégal à la Mer Rouge et tout le long du Nil jusqu'au lac Victoria et plus bas encore jusqu'au Mozambique ainsi que sur la péninsule arabique. Il a été introduit au Pakistan et en Amérique du Nord et du Sud. Il pousse dans des zones semi-arides et semi-tropicales, souvent près des cours d'eau et dans des zones inondables. Il se développe dans une grande diversité de sols : lourds et argileux, alluvionnaires, graveleux ou caillouteux. Il préfère les terrains acides ou neutres, avec pas ou très peu de calcaire actif et résiste bien au sel et aux embruns marins.
C'est un arbre au port étalé qui peut dépasser les 10 mètres de haut dans son milieu naturel mais qui atteindra les 5 mètres de haut sous nos latitudes. Il est très élégant et reconnaissable avec sa silhouette en forme de parasol. Son feuillage est très vert composé de feuilles bipennées qui peuvent être caduques pour résister au froid. Sa floraison estivale est spectaculaire et généreuse, formée de gros glomérules d'un jaune vif très soutenu, et qui dégage un très fort parfum sucré et épicé ; les fleurs sont mellifères. Son écorce est très décorative, franchement rougeâtre, striée de blanc, parsemée de paires d'épines blanches.
L'Acacia seyal est un arbre connu depuis l'Antiquité, utilisé dans l'Egypte ancienne notamment pour la construction d'objets sacrés comme des cercueils de pharaons. On pense qu'il est le fameux arbre shittah (shittim au pluriel) mentionné dans la Bible dans la construction de l'Arche d'Alliance même s'il pourrait aussi s'agir du Senegalia senegal ou du Vachellia tortilis. Il porte de très nombreux noms comme celui d'acacia rouge, il est connu en arabe sous le terme de talh et on l'appelle "l'arbre siffleur" au Soudan par les trous laissés dans son écorce par des insectes à galle qui résonnent avec le vent. Dans de nombreux pays africains, son intérêt principal réside dans la production de gomme arabique, plus claire quoique plus friable que celle de S. senegal. Il est étudié en ethnopharmacologie pour sa gomme évidemment (utilisée comme colle mais aussi pour soigner les maux de dents au Cameroun ou bu en sirop), son bois (pour le chauffage ou les constructions défensives légères grâce à ses épines), son écorce (utilisée en décoction contre la dysenterie et la diarrhée au Soudan ou dont les fibre sont mâchées pour leur goût sucré au Kenya), ses fleurs (en parfum), les fruits (mélangés avec de la suie ou de la poussière de grès pour faire de l'encre) et son tannin (en teinturerie et en tannerie). Il existe de très nombreux autres exemples bien documentés notamment pour leur vertus supposées médicinales mais leur efficacité n'est pas vraiment étudiée ni vérifiée.
Origine : de l'Afrique de l'Ouest à la Péninsule Arabique, de l'Egypte à l'Afrique de l'Est et du Sud-Est.
Hauteur : 3 mètres et plus.
Largeur : 5 mètres et plus.
Multiplication de semis.
Époque de floraison
Détails du produit
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